Si a ufnoto, naatu misiide to nder.
Si a jooɗi to yaasi, ko lorritagol.
Ufniiɗo no resna, no resnee ɗon. 170
Ɗum fow alanaa joom-harminugol.
Si a lamndi ko senndi ɓe, jento nanaa
ko wanaa buhtaanu, wanaa juhugol.
Ufniiɗo, misiide no hulɓina ɗum.
Alanaa harminɗo sabaabe kulol.
Ufniiɗo ko lunƴitaniiɗo dewal.
Hajjooɓe no yaada e jillondiral.
Ufniiɗo, no lutta e lasli desal.
Yaltii harminɗo e ngol dagagol.
Wa mo juulde si tuƴƴu, no jokkori yalti 175
e lasli soɓeeji e fil taƴugol.
Sabu ɓalli wa'ii wa sasaaji ndiyam,
weeɓaa reenaade e ɗum si'ugol.
Ya'faama e huunde ko sattania en
reenaade e muuɗum fow, to Xalil.
Notes
a. shattani (V).
Si tu te retires, rentre au sein du village.
T'installer en dehors, c'est te faire souffrir.
Un reclus peut marier, il peut se faire marier.
Tel n'est point le cas de celui qui renonce.
Si tu demandes quelle en est la différence,
écoute et tu sauras qui n'est ni badinage, ni surprise aucune.
Pour le reclus, le village est effrayant pour lui.
Pour le renonciateur, la crainte n'est pas un motif
Le reclus se retire pour accomplir des œuvres.
Les pélerins peuvent aussi avec leurs femmes aller.
Le reclus peut rester dans l'union véritable.
Le renonciateur en est sorti en Loi.
Le priant quand il saigne du nez, quand le fluide paraît,
ou l'immondice véritable, la prière s'interrompt.
Le corps, en effet, semblable à l'outre d'eau,
n'est pas simple à dompter, il lui faut couler.
Est toléré tout ce qui est difficile
à maîtriser selon le dire de Xalil.