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Thierno Diallo
Institutions politiques du Fouta-Djallon au XIXè siècle

Collection Initiations et Etudes africaines
Dakar, IFAN, 1972. 276 pages


Chapitre X
Le Conseil permanent de Timbo
(Mbatu mawɓe leydi ou Mbatu mawɓe Fuuta Dyaloo)

Par « conseil permanent ,, il faut entendre le Conseil des Anciens qui siégeait régulièrement auprès du souverain régnant à Timbo. Ailleurs, on aurait dit « conseil de la couronne » ici il eût fallu dire pour être exacts « conseil du turban ». Mais à ce néologisme, on a préféré l'expression de « conseil permanent » qui correspondait à une certaine réalité.

Il semble que l'origine de ce conseil remonte aux premiers jours de l'Imaamat du Fuuta. Il semble avoir été l'oeuvre de l'entourage du premier souverain, qui s'était imposé à lui et aurait été à la base de sa création. Devant cette situation, le souverain, au lieu de s'opposer, aurait tenté de contrôler ce conseil dont il ne pouvait empêcher la naissance, en l'organisant à l'image de celui qui existait pour sa province. Et voilà pourquoi dans les deux conseils, on retrouvait presque les mêmes membres. Si leurs rôles étaient différents, leur composition se recoupait dans l'ensemble 1.

A. Sa composition

A quelques exceptions près, les membres du Conseil des Anciens de la province de Timbo se retrouvaient dans le Conseil permanent. On dispose de deux listes de membres légèrement différentes l'une de l'autre. Celle donnée par les auteurs occidentaux comme Arcin, Guébhard et Tauxier et celle qu'on retrouve dans les chroniques traditionnelles. Selon ces trois auteurs, les sept membres du Conseil permanent auraient été les descendants des familles suivantes avec le nom des provinces ou sous-provinces qu'ils représentaient:

Mais d'après les chroniques traditionnelles, les membres de ce Conseil étaient les descendants des quatre principaux teekun du teekun Mawɗo ou teekun de la famille régnante, et de deux autres familles apparentées :

La différence essentielle entre les deux listes porte sur trois points :

  1. En premier lieu, dans la liste de Guébhard (car les autres n'ont fait que la citer) les familles de Baye Sy et de Bayero Talato étaient distinctes et représentaient des provinces différentes. Dans la liste des chroniques, les Baayasiiɓe et les Baayero ne formaient qu'une seule et même famille : ils étaient deux frères : Baasamba Saiidu Sambeegu et Baayero Alla Yero (Alla= Abdallaahi), descendants de Mammadu Baaya et de Hafsatu. Mammadu était un des frères de Maaliki, père de l'Almaami Ibrahima Sori Mawɗo ; et Hafsatu avait été l'épouse de Maaliki avant de devenir en seconde noce, celle de Mammadu Baaya.
    Baayero, fils de ce Baaya ne doit pas être confondu avec le fils de l'Almaami Ibrahima Sori Mawɗo qui s'appelait Baayero Talato (ou Talaato) 4.
    On ne voit pas comment ce dernier, en tant que fils du chef suprême de la communauté, pouvait être membre du Conseil puisque la représentation n'était pas individuelle, mais familiale, collective. En revanche Baayero Alla Yero pouvait facilement être membre puisqu'il fallait peupler ou plutôt remplir le Conseil des Anciens par les branches de familles non régnantes.
  2. En deuxième lieu, le nom de Teekun Mawɗo (alfaya et soriya) ne figure pas sur la liste de Guébhard. Or toutes les chroniques sont d'accord pour noter la présence de ce teekun au Conseil permanent 5. Les Almaami ne l'avaient-ils pas surajouté aux quatre teekun classiques, uniquement pour s'opposer à l'influence toujours grandissante des Yirlaaɓe (Jallo) que les Seydiyaaɓe (Bari) n'arrivaient plus à contenir. Il convient, sans doute, de supposer, pour comprendre cette nouvelle création, que les quatre teekun malgré leur opposition arrivaient parfois à s'entendre et même à faire cause commune, ce qui ne favorisait nullement les intérêts du souverain régnant. N'était-ce pas là l'origine du Teekun Mawɗo ?
    Quoiqu'il en soit, sa présence au Conseil permanent, attestée par les chroniques, trouvait sa justification dans l'équilibre établi au sein des quatre teekun classiques 6.
  3. En troisième lieu, enfin, d'après la liste de Guébhard la plupart des sous-provinces (Timbi- Madiina, Bantinhel, Bomboli et Maasi...) étaient représentées au Conseil permanent de Timbo ; or d'après celle des chroniques, seul était mentionné le nom de Timbi-Madiina. Cette sous-province ayant conquis son autonomie interne était représentée par la famille des Baayasiibe, celle-là même qui représentait Kollaaɗe. Que remarque-t-on immédiatement ? C'est que les familles régnantes de la province de Kollaade et de la sous-province de Timbi-Madiina étaient de même lignage ou clan (leñol gootol): les timbooɗe (Jalluɗe). Ceci entraîne une autre question non moins importante : qui est-ce qui était représenté au Conseil permanent, les clans ou les provinces ?

Encore une fois, la réponse est délicate. Dans la mentalité d'un ancien nomade, même sédentarisé depuis quelques générations, la notion de province ne recouvrait pas celle d'un territoire, mais celle des hommes. Que le nom de certaines provinces ait servi à désigner les membres du Conseil, dans l'esprit de l'ancien nomade, c'était avant tout l'homme et non le pays qui était concerné. Il semble qu'au niveau le plus élevé, celui de l'État, c'étaient effectivement les provinces et non les clans, qui étaient représentées.

Là où les sous-provinces mentionnées figuraient au Conseil permanent, elles ne l'étaient pas en raison de leur reconnaissance juridique comme territoires autonomes, mais en raison du refus de leur population de se laisser administrer par une autre population dont elle contestait l'autorité. Les habitants de certaines de ces sous-provinces, s'estimant mal représentés par leur province d'origine, cherchaient à se rapprocher de leurs parents, membres du Conseil permanent : voilà pourquoi on trouvait à côté de Kollaaɗe, la sous-province de Timbi-Madiina alors que géographiquement et juridiquement, elle dépendait de Timbi-Tunni 7.

L'indice qui permet d'affirmer que la représentation au Conseil permanent était provinciale et non clanique, c'est le non-respect des affinités entre les différents groupes représentés et les groupes représentants. Ainsi, le Teekun Moodi Makka Ngirlaajo, devait, si la représentation était clanique, ne s'occuper que de la province de Labé, comme étant la seule habitée et dirigée par des Yirlaaɗe (Jallo). Or il représentait celle de Koyin dirigée par des Kulunnaaɗe (Bah) et celle de Kebaali dirigée par des Feroɓɗe (Soh). Le Teekun Mawɗo essentiellement Seydiyaaɗe (Bari) devait représenter la seule province où dominait ce lignage : Timbo. Or c'était lui qui représentait celle de Labé 8.

Ces deux exemples suffiraient, s'il en était besoin, à démontrer que le principe de la représentation provinciale était de règle au Conseil permanent.

Ainsi ce Conseil composé de sept membres issus des principales familles de la capitale, représentait l'ensemble des provinces du pays. Et s'il arrivait à des sous-provinces de figurer comme membres, leur représentation ne signifiait pas forcément leur reconnaissance juridique. Ce qui laisse supposer que la survivance de l'ancienne organisation clanique et tribale persistait même à un niveau aussi élevé que celui de l'État. La représentation provinciale et celle de lignages, ne constituaient pas entre elles, une dualité ou une opposition, l'une impliquait l'autre. Autrement dit, il y avait une corrélation plus ou moins marquée entre les deux modes de représentation 9.

Le Conseil permanent de Timbo apparaissait moins par sa composition que par son rôle, comme l'instance ou l'autorité la plus élevée de la nation, en dehors de l'Assemblée fédérale de Fugumba.

B. Son rôle

Le Conseil permanent, à l'instar de ceux des villages et des provinces, avait une autorité incontestable, ce qui lui permettait de s'intéresser aux domaines les plus importants de la vie de l'État. Malgré une composition restreinte (tous ses membres issus de quelques familles de la seule province de Timbo) il n'était pas qu'une simple création, une sorte de Conseil privé 10 que l'Almaami pouvait ou non consulter. Il apparaissait au contraire, comme l'expression de la souveraineté nationale dans la mesure où celle-ci s'identifiait à la majorité des conquérants.

Si le Conseil permanent n'était pas la source du pouvoir dans ce régime théocratique, les décisions les plus importantes lui appartenaient. Tout partait de lui, tout revenait à lui. Cela veut dire que la direction de l'État était une direction de type collégial avec seulement un prince ou souverain (ici Almaami) qui jouait le rôle d'un primus inter pares (le premier entre ses égaux).

Toute la vie politique du pays était entre les mains de ses membres. Il contrôlait en outre les activités économiques, sociales et culturelles 11.

Comme les sessions de l'Assemblée fédérale n'étaient pas fréquentes, le Conseil permanent par ses membres, décidait de la politique à suivre, en accord avec l'Almaami. Si dans les domaines économiques et sociaux, il était obligé de tenir compte de la situation de chaque province, avant de conseiller ou de suggérer une orientation ou une réforme à apporter dans tel ou tel secteur, sur le plan politique et culturel, en revanche, il intervenait directement. C'est que ces deux domaines recouvraient l'essentiel de l'activité de l'État, à savoir, la défense de la foi. Le problème de la religion était au centre de toute la vie politique et culturelle de l'ancien Fuuta. Aussi pour comprendre le rôle du Conseil ne faut-il pas hésiter à l'examiner même-sous l'angle religieux. La décision d'entreprendre une expédition de guerre sainte, le choix d'un site pour la construction d'une mosquée, autrement dit d'un centre politique pour une nouvelle communauté à installer ou à regrouper, l'intérêt ou l'attention à porter à tel ou tel savant-lettré (gando waliiyu) autour duquel un enseignement d'une rare qualité était dispensé, en un mot tout ce qui pouvait permettre le rayonnement de l'Islam, était de son ressort. S'il ne fut pas toujours l'initiateur de toutes les décisions importantes, il demandait souvent à participer à leur réalisation même à des niveaux très bas. Du reste, quand il s'agissait des intérêts de la religion, les divisions administratives (villages, provinces...) ne constituaient pas une barrière et les décisions prises dans ce cadre ne rencontraient aucun obstacle majeur dans leur application aux différents échelons de la hiérarchie. Ainsi le Conseil permanent touchait à tous les problèmes de l'organisation et de la bonne marche de l'État. Et on peut se demander comment a-t-il pu occuper une place aussi importante, au point d'éclipser celle de l'Almaami ?

Se considérant au départ comme les porte-paroles des délégués des provinces, ses membres ont réussi peu à peu à se substituer à eux. Dans les premiers temps en effet, les membres du Conseil n'étaient que les hôtes des délégués provinciaux. A chaque réunion du Conseil, les provinces envoyaient à Timbo leurs délégués, véritables ambassadeurs, pour exposer devant le souverain les problèmes qui se posaient dans leurs circonscriptions. Les principales familles de la capitale étaient chargées d'accueillir ces délégués pour faciliter leur séjour et pour les introduire auprès de l'Almaami régnant. A force de s'occuper toujours des mêmes délégués, ces familles arrivaient à connaître les problèmes des provinces qui les avaient mandatées. Et de là à s'en faire le porte-parole, il n'y avait qu'un pas. C'est ainsi qu'elles devinrent effectivement les représentants de ces provinces, en se substituant à leurs délégués respectifs 12.

Comme ces familles-hôtes étaient à la fois membres du Conseil des Anciens de Timbo et du Conseil permanent, elles n'hésitaient pas à s'imposer à l'Almaami. Elles essayaient de le faire dès qu'une occasion se présentait dans l'un ou l'autre Conseil. Elles se posaient dans le premier, en défenseurs des intérêts de la province, et dans le second, en défenseurs des intérêts supérieurs de l'État.

Comme membres des deux Conseils, mais surtout du Conseil permanent, ces familles exerçaient une influence déterminante sur la conduite des affaires publiques. Elles ont empêché les Almaami les plus puissants de gouverner le pays d'une manière autoritaire, voire dictatoriale. Elles les ont souvent obligés à composer avec elles. En cas de résistance ou de refus, elles les contraignaient à se soumettre ou à se démettre.

Devant une telle réalité, certains auteurs n'ont pas hésité à les considérer comme les véritables maîtres du pays 13. Même s'il n'en a pas toujours été ainsi, il n'en demeure pas moins que leur rôle fut d'une importance capitale. Mais de là à conclure que les membres du Conseil permanent étaient tout puissants, ce serait aller trop vite. Leur autorité avait des limites. L'Almaami pour peu qu'il fût énergique, pouvait s'opposer à leur main-mise sur le pouvoir. Pour y parvenir, il n'hésitait pas à recourir à la ruse ou à la diplomatie et parfois même à la violence. Tous les moyens étaient bons. C'est ainsi qu'il réussissait souvent à les opposer les uns aux autres grâce à la politique des cadeaux. Ou bien il lui suffisait d'évoquer simplement les intérêts de la religion, en fait de l'État pour rallier des suffrages. Et comme tout ce qu'il demandait sous le couvert de la foi avait des chances d'être accepté, ses moindres actes prenaient une couleur religieuse. Quand ces moyens ne suffisaient pas, I'Almaami régnant réagissait contre l'emprise du Conseil en tentant de compromettre un ou plusieurs de ses membres. Ce n'était là qu'une simple diversion destinée à sensibiliser l'opinion sur un problème mineur afin de la détourner du problème essentiel sur lequel le souverain voulait avoir les mains libres 14.

Seulement de tels procédés ne pouvaient pas être employés indéfiniment Si leurs résultats se révélaient parfois efficaces à la longue, ils finissaient toujours par se retourner contre leurs auteurs. Lorsque les personnes visées réunissaient en effet à éventer de tels complots, elles ripostaient violemment et leur vengeance était encore plus terrible. Par des cadeaux bien appropriés, offerts aux responsables de différentes couches sociales et aux principaux chefs de familles importantes, d'une part, et par une publicité savamment orchestrée dans l'ombre d'autre part, elles arrivaient à retourner l'opinion publique en leur faveur, après avoir alerté tous ceux qui étaient susceptibles de les écouter et en particulier leurs collègues membres du Conseil permanent. Ceux-ci par esprit de solidarité, prenaient souvent fait et cause pour les victimes. Ils envoyaient aussitôt alors des émissaires chargés des missions secrètes, auprès des Anciens de toutes les provinces. Ils répandaient le bruit selon lequel l'Almaami ne respectait plus le pacte qui le liait aux Anciens, et pis que cela, il était sorti de la bonne voie, c'est-à-dire de l'Islam. De telles accusations suffisaient souvent à ébranler son régime et à provoquer sa chute Elles avaient pour effet de l'obliger à se retirer dans sa maison de campagne ou « résidence de sommeil » par un simple vote du Conseil 15.

Toutes ces tractations autour du pouvoir prouvent qu'une lutte âpre était engagée entre l'Almaami et les membres du Conseil permanent pour le contrôle de la direction des affaires de l'Etat 16.

Le souverain fort de son investiture par l'Assemblée de toute la communauté entendait diriger le pays dans la voie tracée par ses ancêtres. Les membres du Conseil permanent ayant réussi à se faire admettre comme les représentants authentiques de différentes provinces, estimaient qu'ils étaient la vox populi, vox Dei (ou la voix du peuple et la voix de Dieu) de la communauté musulmane toute entière.

Sans se poser tout le temps en rivaux de l'Almaami mais se référant à une tradition islamique bien établie, ils proclamaient la nécessité de guider et de conseiller le souverain, car un homme seul, fût-il le calife ou l'Almaami, pouvait se tromper, alors qu'une communauté entière (umma) ne se trompait pas. Ses représentants choisis parmi les savants les plus lettrés (les ulema) les plus versés dans les sciences religieuses (fiqh) ne pouvaient pas faillir. Ceux-ci mieux que ses représentants, étaient les porte-parole de la communauté. Et c'est en tant que tels, qu'ils essayaient de se faire entendre dans les différents Conseils des Anciens, principalement au Conseil permanent de Timbo.

Voilà dans quel contexte s'inscrivait le rôle de ce Conseil qui se voulait l'incarnation de la communauté musulmane du Fuuta, son porte-parole. Comme rival ou collaborateur du souverain régnant, le Conseil permanent a toujours eu une attitude sans équivoque dans la défense de l'Islam dont les intérêts correspondaient sans doute aux siens 17.

Mais c'est l'Assemblée fédérale de Fugumba qui donne encore mieux que toute autre, l'idée d'une véritable institution représentative de l'ancien Fuuta.

Notes
1. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 12 et 31.
2. Arcin (1911), p. 97 et suiv., Guébhard, 1909/10, p. 18 et Tauxier, 1937, p. 340 et suiv.
3. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 12, 31 et 32.
4. Fonds Vieillard, docum. hist., cahier n° 32.
5. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 12, 21, 31, 32.
6. Fonds Vieillard, docum. hist., cahier n° 32. Cf. Guébhard, 1910, p. 18 et suiv.
7. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 8, 10.
8. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 21, 30 et 31.
9. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 12, 30 et 31.
10. Il a été déjà dit par ailleurs que l'Almaami avait son « conseil privé » composé de quelques intimes, choisis en fonction de leur compétence et de leur fidélité ; le conseiller principal ou premier ministre, le juge, le trésorier, l'imaam, le muezzin, les scribes ou secrétaires et les différents conseillers (mbatula) n'ayant aucune attribution définie. Ce conseil privé formait le gouvernement avec l'Almaami en tête. Cf. ci-dessus IIe partie.
11. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 30 et 33. Cf. Guébhard Au Fouta Dialon, 1910, p. 18 et suivantes.
12. Fonds Vieillard, docum. hist. cahier n° 32 et Guébhard, 1910, p. 19.
13. Paul Guébhard entre autres, a écrit : « Ce sont eux, ces notables, se transmettant de père en fils leur charge, les véritables maîtres du pays, élisant et révoquant les chefs, les affaiblissant en leur suscitant des compétitions pour ouvrir à nouveau les vacances dont leur appui, intéressé, faisait pour eux la source de fructueux bénéfices. Gorgés de la richesse du pays, du butin pris à la guerre, ils useront de toutes les armes de la diplomatie, et leur rôle, s'il est souvent odieux, n'en reste pas moins comme un curieux exemple de la ruse intelligente qui dompte la force et l'asservit à ses desseins. », 1910, p. 19. Il y a là une certaine exagération qui n'est d'ailleurs pas étonnante sous la plume de cet auteur.
14. Fonds Vieillard, docum. hist., cahier nos. 21 et 34.
15. J. Bayol. Voyage en Sénégambie 1888, p. 78 et suiv.
16. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers nos. 6, 12 et 21.
17. Fonds Vieillard, docum. hist., cahiers 30 et 32.