Mémoires recueillies par Bernard Salvaing.
Brinon-sur-Sauldre : Grandvaux, France. 2008. 414 p. ill.
Le choix des transcriptions s'est révélé souvent délicat et il a été l'objet d'un compromis entre des soucis parfois contradictoires de simplicité, d'exactitude, et de conformité aux usages les plus courants. Par ailleurs, l'orthographe utilisée dans les textes cités a été respectée, même si elle est différente de celle usitée dans le reste du livre.
Voici les principes généraux qui ont été suivi :
Les noms communs peuls ont été mis en italiques et transcrits selon la transcription internationale dite de la Conférence de Bamako. Les lecteurs guinéens habitués à des conventions différentes remplaceront donc mentalement ɓ par bh, ɗ par dh, etc.
La transcription utilisée s'inspire de celle de la Revue Arabica, mais elle a été aménagée de manière à faciliter la lecture pour les lecteurs ne connaissant pas l'arabe. Ainsi la lettre ġ est écrite gh, ǧ est écrit j, ḏ est écrit dh, ẖ est écrit kh, etc.
Ils ont été écrits dans une graphie simplifiée.
Pour les noms de lieux géographiques, on a utilisé le plus possible l'orthographe figurant sur les cartes et utilisée dans la vie courante. Mais celle-ci n'est pas toujours homogène, et il a fallu faire des choix. Ainsi le village de Compaya est écrit Kompaya sur la carte IG , alors que l'usage est plutôt d'écrire Compaya. On observe dans d'autres cas ce type de flottement, par exemple pour Conakry/Konakry. Pour les noms des personnalites très connues on a cherché à utiliser l'orthographe la plus courante. De même pour les noms des personnalites africaines du passé, on a essayé de choisir l'orthographe la plus fréquente tout en recherchant la transcription la plus simple. Ainsi a-t-on évité le plus possible l'usage des circonflexes, préféré i à y, en écrivant par exemple almami et non almâmî ni almâmy. Cependant, on s'est parfois aligné sur certains usages dominants ou s'expliquant par l'étymologie arabe (par exemple on a préféré écrire Zawiya plutôt que Zawia). Les personnalités anciennes de l'Islam ont par contre été en général orthographiées selon la transcription arabe phonétique décrite plus haut.
Enfin, le lecteur ne doit pas être dérouté par la multiplicité des transcriptions utilisées par les différents auteurs. Ainsi, selon les circonstances, une personne ayant fait le pèlerinage à La Mecque sera qualifiée de al-Hajj (dans le registre arabe), de el-hadj (selon l'usage dominant du français) ou d'al-hadji (selon une habitude fréquente en Guinée). Il a paru d'autant plus illusoire de vouloir à tout prix homogénéiser ces transcriptions que certaines sont consacrées pour telle ou telle personnalité historique connue, et pa pour une autre. Ainsi, on dit tantôt el-hadj Omar (ou Oumar) Tall ou al-hajj 'Umar Tall, mais on entend fort rarement al-hadji Umar