Classiques Africains. Paris. Julliard. 1966. 375 p.
Rewi sunna Ɓurdo tageefo Alla ngo ley e dow,
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manduubu fow e fadilla feeji, ko majjataa.
Himo sendi zurriya makko, honni e leydi ndin,
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ga seraaji mayri, yo aynu hen, hara murtataa.
Ɓori Yaame haa naɓi Kinsi-Koote, Binaani en,
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heeferɓe ɓen sakkaama, gaaɗe ɓe hewtataa.
Heeferɓe ɓen heɓataa ɗatal ko ɓe arda gaa,
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saka diina meeɗen lesɗa, ɓayra ɓe ɓantataa.
Gaɗa-Wundu men himo honni zurriya makko ton,
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Kubiyaa misiide ko saare laamu, nde yeewataa.
Ko wa nii Salambandeeji, yottini Bandeyaa,
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haa Yemberen hen fow ɓe sakka, ɓe feƴƴataa.
Ceewiire, Kundu Madiina, Woosu e Joogomaa,
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hoɗiraama rewgol Alla, yedduɗo naatataa;
No waree, no daasee haa e ngayka o yortinee,
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kotiree mo kaaƴe e leɗɗe, ɗun woni luuɓataa.
Merepunta, Langama, Woora en, hiɓe ayni fow,
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haa Saare-Kali gaaɗen, e Benju, ɓe yawtataa.
Joonhi Moodi Aalimu gando, huuruɗo gande mun,
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jon zurriyaaji, rewooɓe Alla, ɓe yeddataa.
Sabu Shayxu Yahyaa kan ko jande e juulugol
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tagiraa, wa'ii wano jikku, poomaa seedataa.
Juuloowo julde jamaa e hoore no salligii,
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jangoowo Alqur'aana, wirdoo fukkataa.
Tambiiha on, himo janga, hebbina jangugol,
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ko alaa ñalorma e jemma, pooma ɓe seedataa.
Raɗotooɗo worɓe jananɓe gay belebonji mun,
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wata naatu hen, saka jiiɓa diina, ka tuunataa.
Kaybonru ndun, himo newni naatude julɓe ɓen
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e mu'un; mo naatii ton ɓe yewta, o furgataa.
Il suivit la Tradition du Meilleur de la Création de Dieu, de la terre et du Ciel.
Tous les Devoirs Recommandés et Absolus, il les appliqua de façon impérissable.
Il dispersa ses enfants, les établit au sein du pays et sur
Ses marches afin qu'ils y veillent et empêchent les révoltes.
De Yâmé à Kinsi Koté etjusqu'à Binâni,
Aux païens la route est barrée. Ils ne la traverseront pas.
Les païens n'auront pas une voie pour les mener vers nous.
Notre Religion en faiblirait, car ils ne peuvent l'élever.
A Gada-Woundou aussi, il établit ses enfants.
La paroisse de Koubiyâ est une cité royale qui ne peut disparaître.
Il en est de même des Salambandé jusqu'à Bandéyâ Et Yembéren.
Partout on leur barre la route, ils ne passeront pas.
Tiéwîré, Koundou, Madîna, Wôçou et Diôgomâ
Sont peuplés par la Religion. Le négateur n'y entrera pas.
On le tuerait et le traînerait jusqu'au trou où il pourrirait.
On y mettrait pierres et branches pour en éviter l'odeur.
Mérébounta, Langama, Wôra aussi, ils surveillent tous ces lieux.
Vers nous, par Sâré Kali et Bendiou, les païens ne viendront pas.
Commençons par Môdi Alimou, le savant qui appliqua ses connaissances
Et dont les descendants suivent Dieu et ne le contredisent point.
En effet Chaïkhou Yahyâ, par exemple, c'est avec l'étude et la prière
Qu'il a été créé. Cela ressemble à un caractère. Jamais il ne le quitte.
Il prie avec la communauté et fait toujours ses ablutions.
Il lit le Coran et récite son chapelet sans défaillance.
Le Tambîhb, il le lit et le relit bien des fois
Sans tenir compte du jour et de la nuit. Jamais il ne le quitte.
il éloigne les étrangers de ses demeures afin qu'ils n'y
Viennent pas souiller la Religion qui ne peut être impure.
Sa maison personnelle, il autorise les fidèles à y pénétrer.
Celui qui y entre, s'entretient avec lui. Il ne s'en fâche pas.