Comité d'Etudes Historiques et Scientifiques de l'Afrique Occidentale Française. Paris. 1937
(transcription et traduction)
(Cf. Cremer, Dictionnaire français-peul, page XXI)
J'ai employé pour la transcription de ces textes aussi peu de signes spéciaux que possible, car les lettres spéciales, biscornues, donnent à la graphie un aspect désagréable, et font croire au débutant que le peul est une langue rébarbative et imprononçable, alors qu'il n'est, pour un Français, ni plus ni moins aisé à prononcer que l'italien.
Aucune écriture, si torturée soit-elle, ne peut représenter fidèlement les sons d'une langue ; ce n'est jamais qu'une approximation ; alors à quoi bon employer ces hiéroglyphes phonétiques, connus seulement d'une douzaine de foulanisants européens ? Alternative :
Ou bien le lecteur ignore le peul, et aucune transcription ne peut le lui reproduire ; il lui faut un disque bien enregistré, ou un tirailleur de la garnison de Paris
Ou bien le lecteur sait le peul, et toute écriture conventionnelle suffit, la plus simple étant la meilleure.
Donc : emploi des caractères latins, avec quelques modifications indispensables.