Publication du Comité d'Etudes Historiques et Scientifiques de l'Afrique Occidentale Française
Librairie Larose. Paris, 1939. 124 pages
Postes |
Peuls |
Autres races |
Labé-Mali | 344.000 |
10. 000 (Dialonké, Diakanké) |
Mamou-Dalaba | 194.000 |
34.000 (Malinké-Sarakollé) |
Télimélé | 63. 000 |
7.000 (Soso, etc ... ) |
Gaoual | 50.000 |
20.000 (Tyapi, Coniagui, etc.) |
Dabola | 41.000 |
70.000 (Malinké, Dialonké, etc.) |
Kindia | 15.000 |
68.000 (Soso) |
Boké | 10.000 |
58.000 (Landouman, etc.) |
Bofa | 2.500 |
52. 000 (Soso) |
Soit un bloc de plus de 700.000 Peuls, y compris les serfs suffisamment « foulanisés », mais d'origine nègre ; dans le Bas-Fouta, on trouve deux-tiers de Peuls pour un tiers de serfs; ailleurs, dans le Haut-Fouta et le Fouta Occidental, maîtres et serfs sont à peu
près égaux en nombre.
Le Soudan Français (Satadougou) a reçu plusieurs milliers de Peuls
émigrés définitivement dans le Sébéli.
Le Sénégal garde quelques jeunes gens parmi ceux qui font chaque
année la campagne de l'arachide (navétanat).
Le Sierra-Leone a reçu quelque vingt mille Peuls émigrés, (Census
for the Year 1931) dans les districts de Karene et de Koinadugu
(Northern Provinces).
La Guinée Portugaise (Dandoum-Koyada) comprend des territoires
autrefois conquis par le Fouta-Djallon, où les Peuls, musulmans
ou païens, sont nombreux.